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Ronald Paul: Tu sais, le frêne noir on peut l’utiliser pour fabriquer presque n’importe quoi. Et quand je dis n’importe quoi, c’est vraiment n’importe quoi, bon sang, c’est comme de la ficelle! On peut attacher des choses avec, faire des paniers, assembler les chaises, on peut s’en servir pour tenir et assujettir n’importe quoi. On regardait les vieilles femmes. Elles coupaient des petites bandes, de fines languettes, à peu près de la largeur d’un lacet, des grandes lanières qu’elles accrochaient. Après, elles prenaient un cercle à panier, elles le tenaient et enroulaient de la ficelle de frêne tout autour. Il n’y avait jamais de clous dans les paniers, ils étaient entièrement tissés. Elles mettaient deux bâtons ensemble, tissaient tout autour, et arrivées à l’anse, elles la rabattaient, la ficelaient entièrement et repassaient encore une fois tout autour. Il y avait toujours un double fond dans les paniers car ils servaient beaucoup et s’usaient beaucoup; c’était pas évident de travailler avec.