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Le Nouveau-Brunswick possède une glorieuse tradition militaire. La croissance des unités actives et loyales de milice au cours du XIXe siècle doit son origine, en partie, à l'afflux de soldats de l'infanterie royale provinciale après la guerre de l'indépendance américaine. À l'aube du XXe siècle, ces milices répondent à l'appel de la Grande-Bretagne pour combattre les colons Boers en Afrique du Sud. Alors, des hommes du 73rd Northumberland Regiment, de la 12th (Newcastle) Field Battery et du 8th Princess Louise's New Brunswick Hussars se joignent à d'autres soldats du Commonwealth dans ce qui sera la première guerre du Canada à l'étranger. C'est un grand pas pour le pays : sa première démarche vers l'autonomie nationale et sa première participation à une guerre qui ne menace pas directement son territoire.

Plus de 8000 Canadiens participeront à la Guerre des Boers, chiffre qui peut paraître dérisoire au regard des conflits qui ont suivi, mais tout de même un nombre important. Les Néo-Brunswickois s'enrôlent avec enthousiasme, atteignant sans mal leurs quotas et renflouant les autres contingents qui ne comptent pas assez de recrues. Les premiers soldats qui débarquent en Afrique du Sud vers la fin de 1899 ou au début de 1900 passeront leur service actif en première ligne; c'est parmi leurs rangs qu'on compte la plupart des 111 tués, y compris les victimes de maladies et d'accidents. En 1900, des unités comptant des Néo-Brunswickois, dont le Second Special Service Battalion, le Royal Canadian Regiment et le Royal Canadian Dragoons sont témoins d'atrocités à Paardeberg et à Leliefontain. En 1901-1902, alors que le conflit tire à sa fin, des soldats nouvellement débarqués sont chargés de la reddition et de monter la garde. Plus de 560 hommes prennent le service vers la fin de la guerre, un nombre démesuré vu la taille de la province et la jeunesse du pays.

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