Wolastoqiyik, Mi'kmaq et Passamaquoddy : cultures autochtones du Canada atlantique
La région géographique qui est aujourd'hui le Nouveau-Brunswick englobe des portions des patries traditionnelles des Mi'kmaq, Passamaquoddy et Wolastoqiyik. Le Musée du Nouveau-Brunswick collectionne depuis plus de 150 ans des objets d'art et d'art décoratif ainsi que de la documentation écrite ayant trait à la présence de ces trois groupes autochtones. Le Musée a aussi la chance d'abriter quelque 175 images datant de 1860 à 1950 qui fournissent un point d'accès visuel à plusieurs aspects de la vie quotidienne et de l'histoire des citoyens des Premières Nations de la province.
Cette sélection d'images comprend un certain nombre de groupements disparates prélevés de la collection de photographies. Près de vingt-cinq pour cent des images sont l'œuvre de George Thomas Taylor (1838-1913), l'un des photographes professionnels les plus prolifiques du Nouveau-Brunswick du XIXe siècle. En 1863, le lieutenant-gouverneur Arthur Hamilton Gordon passe une commande à Taylor pour la documentation photographique de divers lieux de la province. Pour réaliser cette commande, Taylor voyage en canot, aidé de guides autochtones, produisant ainsi bon nombre des premières images des paysages et des citoyens autochtones du Nouveau-Brunswick. D'autres images ont été sélectionnées en fonction de leur contenu; du matériel autochtone ou des articles manufacturés d'usage courant. Dans certains cas, notamment où une technologie désuète comme les plaques de projection a été utilisée, les seuls exemplaires connus de ces images sont reproduits et exposés pour la première fois depuis près d'un siècle.
Dans certains cas, la collection du Musée du Nouveau-Brunswick peut compter plus d'une copie d'une image. Dans ces cas, une seule image, habituellement la reproduction de meilleure qualité, a été retenue aux fins de cette exposition.
Les images historiques que comprend cette exposition reflètent l'époque où elles ont été produites. Selon les normes actuelles et les pratiques du Musée du Nouveau-Brunswick, la terminologie et la phraséologie des titres peuvent choquer l'esprit moderne. Cependant, afin de documenter fidèlement ces artefacts, le texte d'origine a été retenu quand c'était nécessaire.
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