Saint John :  une ville industrielle en transition
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Saint John a joué un rôle marquant dans l’histoire économique, culturelle et environnementale du Nouveau-Brunswick et du Canada. Au XIXe siècle, la ville exerce une influence économique considérable sur un arrière-pays comprenant tout le Nouveau-Brunswick, la région de la baie de Fundy et celle du golf du Saint-Laurent. La construction navale, le bois et le commerce dominent alors l’économie régionale. Les marchands de Saint John contrôlent une bonne partie du commerce depuis le port libre de glace et bien protégé de la ville; leurs intérêts commerciaux s’étendent de la baie de Fundy jusqu’à Liverpool et les « États de Boston ».

Même si Saint John est la plus ancienne ville constituée du Canada (1785), sa structure urbaine contemporaine a reçu de l’ère industrielle un héritage important. À la suite d’un incendie désastreux en 1877, le centre-ville et le secteur au bord de l’eau sont réaménagés. La reconstruction vigoureuse d’une grande partie du centre-ville transforme le paysage résidentiel et commercial. C’est d’ailleurs ce qui explique la présence d’une concentration d’architecture victorienne, une des meilleures « collections » du genre au Canada. En 1893, le tramway électrique détrône le système hippomobile et favorise l’expansion des banlieues dans l’ouest de la ville.

Les Première et Deuxième Guerres mondiales stimulent le tissu économique et démographique de Saint John. À ces époques, l’industrie de la construction navale se modernise et les compagnies de Saint John se lancent nombreuses dans la production de biens pour soutenir l’effort de guerre. Par la suite, diverses entreprises industrielles s’implantent solidement : des usines de pâte à papier, une raffinerie de sucre, une raffinerie de pétrole et des installations de construction navale.

Les ensembles résidentiels du secteur Nord de la ville ainsi qu’un vaste programme de rénovation urbaine comptent parmi les changements les plus remarquables de l’après-guerre. Plusieurs quartiers de la ville sont complètement transformés. Un ambitieux plan d’urbanisme conçu en 1946 (rapport Merrett) propose la création de quartiers de banlieue et le réaménagement de certains secteurs de la ville. Plusieurs villages avoisinants fusionneront avec Saint John (1967), ce qui en fait la ville la plus étendue du Canada atlantique. Depuis, les banlieues ont poursuivi leur expansion vers l’est et l’ouest, élargissant les territoires de municipalités voisines comme Rothesay, Quispamsis et Grand Bay-Westfield. Une route à grande vitesse relie le secteur Nord de Saint John au centre-ville. Comme elle facilite les déplacements entre la maison et le travail, elle accroît le nombre de personnes qui s’installent dans des localités aussi lointaines que la péninsule de Kingston et Hampton, au nord-est, et St. George, au sud-ouest.

Les images qui font partie de cette exposition donnent un aperçu de l’évolution du caractère de Saint John depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours. Cette collection d’environ 1100 images et documents d’archives offre une vue dynamique des changements qui se sont opérés dans le transport, l’industrie, la technologie, les arts et l’architecture. Les huit galeries s’articulent autour des thèmes suivants : l’industrie, les espaces publics, les entreprises, les quartiers, les explorations culturelles, les cartes et plans et les visions d’avenir. J’espère que ces images et photographies vous plairont autant qu’à moi.

Robert MacKinnon, Ph.D., doyen de la faculté des arts de l’UNB à Saint John et codirecteur du projet « Une ville industrielle en transition » de l’Alliance de recherche universités-communautés


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